L'écriture automatique, Poésie.

Bonjour,
je vous porpose ici un petit jeu de poésie, à savoir de faire un poème à la manière des Surréalistes.

Le principe est assez simple :

1. Ecrire la première phrase qui vous passe par la tête. Le but n'est pas qu'elle soit poétique, ni belle. On donne la parole à l'inconscience, donc ne cherchez pas cette phrase.
   
2. Ecrire très vite tout ce qu'il vous passe par la tête... il s'agit de faire parler l'association d'idées (si je vous dit bougie vous pensez noel ? et bien soit vous partez sur ça ^^). Plus vous écrirez vite plus l'écriture sera instinctive .
   Le but étant qu'il n'y ait pas de réfléxion préconçue ni de structure consciente. Cet exercice nous fait sortir de tout schéma habituel de poésie ^^
   
3. Si vous avez l'impression de produire quelque chose de trop logique, de trop structuré, imposez-vous de commencer le prochain mot par une lettre définir au préalable (nous dirons "c", mais si vous préférez une autre lettre, c'est votre poème après tout ).
   
4. Pour ce qui est du point final vous pouvez soit déterminer par vous même le temps que vous voulez que ça dure, 3/5 minutes c'est bien, après ça risque d'être trop long, moins ça ne vous laissera pas le temps de réfléchir. Mais evitez de regarder l'heure, préférez plutôt mettre un réveil ou autre ^^ Sinon si cette solution ne vous convient pas et bien quand vous jugez que vous avez suffisament étalé d'idées, arretez-vous, la fin peut-être dans une phrase pas finie, ou très brutale, ce n'est pas grave.
   
5. A la fin il est normal que votre poème vous paraisse totalement tordue, et c'est le but ! alors surtout n'essayez pas de le modifier, ça serait contraire au jeu ^^ l'idée ici étant de voir un peu ce qu'un brouahah de pensées donne sur papier (ou écran ici )

n'oubliez pas que si c'est bizarre c'est normal, vous avez compris l'idée !

Alors à vos crayons (claviers ), et surtout, détendez-vous !

Spoiler:

Le nez coule
les yeux s'embrument
la tempete tourne
cahin caha
tout arrive
tout est là ils existent
ils sont là
grenouilles vertes et vermeilles
toournez mes chéries tournez
tout arrive à qui sait attendre
farfadet de lumières
désanchenté, le son est là
rideau bleu, tout est calme
tempête fait rage
mer éclate

Spoiler:

aller un autre pour le coup !

Pas un son à l'horizon, le bateau s'envole la chouette s'éveille au jour pluvieux où chante l'oiseau bleu du ciel vert. Une chenille passe et tout trépasse alors que la vague s'en va comme une feuille prisonnière du vent. Les chaînes rouges des coquelicots papillonnants à l'aube de l'automne. Tout feu qui brûle. La bougie s'éteint le noir est là. Le petit cauchemarde appelant sa maman.

De rien je voulais voir ce que mon esprit étrange arriverait à sortir

Siffle la terreur, grouille la mer, gambade dans les prés les chevaux des fées
Malicieux petits êtres grouillants fleur des prés, fleur des champs, a jamais nous sommes liés, a jamais spéarés
Ni une ni deux le voilà parti, tintent des cloches, la mère arrive, le père apparaît papillon rouge vole dans de jolis bracelets

J'essaye

Tout ce que je le fais je le fais pour toi, fleur qui pousse, amour trahi qui en vain ne s'oublie,
Je regarde par la fenêtre, la neige tombe, je ne suis q'une ombre, je veux te voir et t'entendre, je t'aime.

Wahou ça fait un truc bizarre ^^"

Elle attend
Derrière la mer
Elle vit
Derrière le voile
Où es-tu ?
Où vis-tu ?
Je ne t'entends pas,
Mais tu ne m'aimes pas.
Alors qu'importe.

...
Soit.

(le rapport entre le début et la fin ?)

alors à celui-ci tu t'es vraiment laissé partir Célia ! j'arrive même pas à retrouver les associations que tu as fait ! il est trop bien j'adore le fouillis ordonné qu'il fait ^^

c'est le but lili, c'est le but ^^ avoir quelque chose d'original j'irais même jusqu'à dire que c'est trop construit car tu as des propositions entières ^^

Lena : aucun, c'est ça qui est génial ! ton esprit fait le lien, par association d'idées, entre les deux, c'est ça ce qu'il faut se dire ^^ et puis au final, tu as un truc très poétique, ça n'a sans doute pas de sens, mais le but des Surréalistes était là !

Je pars, je repars, je répare, les cœurs brisés, comme un livre, sur du papier, je chante la rose, à la rosée, matins frileux, sort sous la pluie le lapin bleu. Magie du sort, transparent, l'oiseau s'envole dans la nuit noire lune des champs, comme les souris loin des villes chaudes. Les mains rougissent, le sang repars, et je repars sous le vieux ciel.
quand je dis qu'il n'y a pas de logique bon là c'est pas très poétique du tout, certes... mais bon ça arrive les ratés !