- Spoiler:
C'est un roman historique et fantastique^^ Merci pour les corrections, je vais me dépêcher de modifier tout ça. Moi aussi j'adore les insultes que j'ai trouvées^^
je les ai pris d'un livre historique.
Oui, c'est là qu'est mon GROS problème. La description. Je sais quand je relis mon texte qu'il y a quelque chose qui cloche, et je me doute bien que c'est à cause de ça, mais j'ai encore des progrès à faire de ce côté là.
C'est vrai, la bannière fait peur? Je suis contente d'avoir réussi à la rendre effrayante!
Chapitre 1, Suite
_ Hortense aime beaucoup les mystérieuses histoires, rit Marie-Thérèse, contez la lui ou elle ne vous laissera jamais tranquille.”
Le comte ne put finalement pas résister au spectacle des yeux implorant que lui offrit la jeune fille. Il s’éclaircit la gorge et commença:
_ “Bon, très bien. Derrière ce village, se trouve un immense château inhabité. Autrefois pourtant, une princesse y vivait. Cette princesse était très belle. Elle était... parfaite. Mais toute personne qui croisait son regard perdait l’esprit car elle était dotée d’une beauté trop grande, presque irréel! De ce fait, la princesse vivait seule dans son château. Les villageois l’y avait enfermé, car beaucoup des leurs étaient devenus fou. Elle errait chaque jour comme une âme en peine dans sa prison dorée. Elle se morfondait d’ennui et passait ses journées à se prélasser dans son jardin ou à attendre près d’une petite porte. Cette porte était en verre, assez transparente pour que l’on puisse apercevoir s’il y avait quelqu’un derrière, mais assez opaque pour qu’on ne puisse pas distinguer les traits du visage. C’était par une trappe située en bas de cette porte que les femmes du village venaient lui donner de quoi se nourrir.
Un jour, elle vit qu’une silhouette d’homme se découpait sur la porte. Quelqu’un se trouvait derrière! Quelqu’un, probablement, dont la présence était interdite...
Intriguée, la princesse demanda qui se trouvait là, mais la seule chose qu’elle put tirer de cette mystérieuse personne fut:
“Je suis votre fidèle serviteur. Je dois vous aider. Vous en empêcher.”
Elle lui demandait sans cesse pourquoi il devait l’aider, mais en vain. Il répétait toujours les mêmes obscures paroles.
“Je dois vous aider. Vous ne devez pas le faire”
Hortense buvait les paroles du maire, aussi, lorsqu’il s’interrompit, elle craignit le pire, et n’eut pas tort.
“_ Êtes-vous sûr de vouloir que je termine? Ce n’est qu’une vieille légende ridicule et cela ne vaut vraiment pas la...
Mais il fut interrompues par quatre voix indignées:
_Mais reprenez, que diable!
_Ne dites pas de sottises, voyons
_ Je ne me leverai point tant que je ne connaitrai pas la fin.
_ S’il vous plaît! Continuez!”
Poussant un soupir résigné, Lambert reprit:
“La mystérieuse personne venait chaque jour et repartait pour la nuit, répétant sans cesse la même chose. La princesse, qui pensait mourir d’ennui avant son arrivé, en était fort intriguée. D’autant plus que les villageois ne semblaient pas le voir et la crurent folle, ce qui l’effraya un peu plus. Car il faut se l’avouer, elle avait peur.
Qui était cet homme? Son soi-disant fidèle serviteur? Pourquoi devait-il l’aider? Que ne devait-elle pas faire?
Toutes ces questions lui torturaient l’esprit, mais aucune réponse ne vint la satisfaire, même si elle émettait des hypothèse qui la remplissait d’espoir. Peut-être venait-il la délivrer de ces paysans qui l’emprisonnaient, peut-être allait-il l’emmener loin de ce château qu’elle détestait, et peut-être même qu’il la présenterai au prince charmant dont elle avait toujours rêvé. Il devait sûrement échafauder un plan, et l’empêcher, d’ici à leur évasion, de faire une quelconque bêtise qui ruinerait tout leur projet.
Mais un jour, la mystérieuse personne ne vint pas. Ce jour-là, tout bascula.
La princesse était inquiète, elle se faisait un sang d’encre.
_” Pourquoi n’est-il pas là? se demandait-elle, pourquoi?”
Elle se posta devant la porte et attendit. Elle attendit jusqu’à la nuit tombée.
Mais elle ne le revit jamais.
Une douleur terrible l’envahie, et elle se senti trahie, abandonnée. Tout ses espoirs s’éteignirent, ses rêves volèrent en éclat. Alors elle pleura, longtemps. Elle évacua la souffrance de son coeur à travers ses larmes, jeune femme brisée, victime de sa beauté. Lorsque ses larmes se furent taries, elle ne ressenti qu’un grand vide, plus rien, le néant.
Désoeuvrée, elle se promenait dans son jardin dans le but de faire naître en elle des émotions, mais ni les couleurs chatoyante des fleurs, ni le chant des oiseaux, ni le souffle du vent dans les arbres ne lui redonna cette étincelle de vie qui l’avait quittée. Souvent, elle s’installai sur la fontaine qui siégeait au centre du jardin et observai longuement son reflet dans l’eau profonde. Elle se regardai et se haïssait, se détestait, s’en voulait d’être aussi belle. Alors elle frappait l’eau de sa main, déformait et brouillait son image pour ne plus la voir avant de s’éloigner. Mais elle ne pouvait s’empêcher de contempler la fontaine, de loin.
La fontaine était un grand bassin circulaire fais de marbre noir au centre duquel trônait un cygne sculpté. De son bec entrouvert jaillisssait une eau claire, limpide. Sur ses ailes déployée était gravée une inscription qui disait “Cette eau est maudite”.
Mais la princesse ne comprenait pas le latin. Elle ne savait pas lire, ni écrire. Elle ne savait rien. Qui aurait pu lui enseigner quoi que ce soit si juste un regard vers elle faisait perde l’esprit? Elle savait seulement qu’il était interdit de s’abreuver à cette fontaine
Pourquoi suis-je si belle? Pourquoi ma beauté rend-elle fou? Qui était cet homme qui se disait mon fidèle serviteur et pourquoi ne vient-il plus? Pourquoi n’ai-je pas le droit de boire à cette eau?Cela faisait beaucoup de question à la réponse inaccessible.
Passés la tristesse et le vide, la princesse sentait gronder une colère féroce. Elle en voulait à la Terre entière et avait l’impression d’être un jouet à la merci des mains cruelles du Destin. D’être une marionnette inarticulée dont les mouvements étaient contrôlée par quelqu’un d’autre qu’elle.
Elle était coincée entre ces murs infranchissable, impuissante, incapable d’aller à la recherche de ces réponses tant désirées.
C’est alors qu’une idée traversa la princesse tel un éclair. Elle n’avait aucun moyen de connaître la réponse de la plupart des questions, mais il y en avait une qui n’était pas si inaccessible que ça...
Pourquoi n’avait pas le droit de boire à cette eau? Si elle le voulait, elle pourrait savoir pourquoi.
Il lui suffisait... de goûter.
La princesse, ignorant le mauvais pressentiment qui étreignait son coeur, s’approcha de la fontaine et y plongea ses mains en coupe. Délicatement, elle les porta à ses lèvres... et but.