Secret d'une Vie (fantasy)

Bonjour ^^
Avant tout merci d'être venu(e) !
Bon alors secret d'une vie c'est quoi ? et bien c'est une histoire que j'écris depuis un petit bout de temps. C'est un roman fantastique avec un peu de romance au début. Il a déjà une fin prédestiné, maintenant elle n'est pas écrite, elle avance un peu mais très peu, autrement dit quand je serais arrivée à la fin de mes réserves je serais dans la panade mais bon on verra en tout voulu. Pour l'instant je vais essayer de poster régulièrement, donc je dirais un chapitre par week-end (ça me laisse le temps de les relire un peu avant d'envoyer ^^).
Bon les chapitres sont courts, je préviens d'hors-et-déjà, y'en a bien quelques-uns un peu plus longs que je couperais en deux, mais ils ne font pas plus de 4/5 pages Word donc bon... mais j'en ai une cinquantaine en réserve (comme c'est des tout petits il y en a beaucoup c'est pas forcément très judicieux mais là encore c'est quelque chose sur lequel vous pouvez me donner votre avis
Il n'y a pas de prologue, tout simplement parce celui initial ne me plaisant pas il n'est jamais arrivé à l'état postable... si jamais un jour j'en trouve un acceptable je vous l'offrirai, mais comme je doute qu'il y ai un épilogue (pourquoi je dis "je doute, je sais qu'il n'y en a pas j'ai écris la fin --") je trouverais ça bizarre... enfin bref j'y réfléchirais, avec votre aide (?) plus tard, il est peut-être tant que je poste *stress*
Oh petite précision : je ne suis pas fane du tout de mes premiers chapitres, alors si vous avez des idées pour les améliorer ça sera avec graaaaaaaaaaaaaaaaaande joie la présentation c'est pas pour moi. Oh et c'est aussi valable pour toute l'histoire, j'adore les remarque, les objections, les conseils, les critiques et toute la panoplie alors vous gênez pas : envoyer la sauce ^^
Cette fois je crois que c'est tout (diantre que je suis bavarde !), bonne lecture ^^


1 "qui suis-je ?"

Il parait que je dois vous parler de moi. C'est vrai que si je vous raconte mon histoire il serait mieux pour vous que vous sachiez qui je suis. Dans les grandes lignes au moins. Qui suis-je ? vaste question.
Je vais faire simple, et court, pas besoin de s'éterniser pour les présentations. Je m’appelle Alicia. Je vis dans une petite ville dans le centre de la France. Ce n’est pas le genre de "petite ville" minuscule que l’on rencontre dans les films : un coin perdu au milieu de nulle part. Non, pas vraiment. Mais le genre de ville habituelle, plutôt modeste, avec des quartiers qui se différencient mais restent tout de même tous fréquentables, un minimum. Ma famille et moi habitons une belle maison à quelques pas de la gare, pas trop éloignée du collège où je suis inscrite. Un kilomètre, peut-être deux, de quoi me permettre d'y aller à pied, qu'il pleuve, ou qu'il neige. Ça ne me dérange pas : j'aime marcher, ça me permet de réfléchir.
Comment je suis ? Ce n'est pas une question facile, ça dépend du regard des personnes. Mais je vais tenter d'être objective. Je suis plutôt élancée, mes yeux sont noisettes, quant à mes cheveux, ils descendent en légères boucles châtain clair. Bref, rien d'extraordinaire, je ne possède pas un physique magnifique mais je ne suis pas non plus moche... J'ai un grain de beauté, ou peut-être une tâche de naissance dans la nuque, un peu au dessus des omoplates. Ma mère dit que ça ressemble à une clef, moi je vois une étoile dans un cercle. Ça m'amuse, je trouve que ça a un petit côté mystérieux. Sinon eh bien, je crois que j'ai fait le tour. Je ne suis pas attachée plus que ça à mon physique, je suis plus intellectuelle. D’ailleurs j’ai toujours été plutôt bonne élève, même très bonne élève je pense que je peux le dire.
Mes goûts ? Eh bien j’aime la musique, comme à peu près tous les adolescents. J’aime m’envoler au son du piano de la maison, ce qui est beaucoup moins le cas chez les personnes de mon âge. Mais ce que j’adore par-dessus tout, c’est me plonger dans des livres que je dévore en trois jours et recommence jusqu’à ce qu’ils tombent quasiment en miettes.
Ce que j’aime vraiment dans les livres, c’est m’évader et tout oublier de ma vraie vie d’adolescente et croire au fait que des personnes vivent de merveilleuses histoires alors qu’avant elles étaient perdues. Car -je dois l’avouer- je me sens autant -voir même plus- perdue que quelqu’un dans un labyrinthe sans entrée ni sortie et pourchassé par un minotaure affamé. Mais ça c'est le propre de l'adolescence, se sentir seul et perdu.
Avant, j’étais une petite fille pleine de vie et d’espoirs. Tout le monde m’aimait (ce qui est de moins en moins le cas, je m’en aperçois). Mais tout ça c’est du passé, aujourd’hui j’en ai conscience. Un passé lointain, que j'aimerais parfois revisiter, cependant je sais que ce ne sera jamais possible ! Et puis après tout l'humain à un don pour être toujours nostalgique, bien que quand on s'arrête sur les faits, ils idéalisent souvent leur "passé". Enfin je ne suis pas là pour philosopher. Revenons plutôt à mon explication.
En réalité, je crois que ça s’est détérioré au fur et à mesure. J’ai d’abord commencé à devenir de plus en plus distante. Ma vie sociale s'est peu à peu autodétruite. Je me suis repliée sur moi-même. J'ai commencé à avoir moins confiance dans les personnes que je côtoyais. Je voyais toujours ce qu'il ne fallait pas voir. Mon instinct me faisait douter de tous. Et pour cause : les regards que beaucoup de personnes portaient sur moi semblaient changer. Comme si soudainement ils voyaient quelque chose de nouveau en moi. Quelque chose qui les inquiétait, vraiment beaucoup. Qui les effrayaient. Ou bien qui les énervaient. Telle que Jessica. Cette fille m'avait semblé, dès le premier regard, être de la pire espèce. Le genre de serpents venimeux ne possédant même pas un cœur qui bat. Et je ne m'étais pas trompée. Il fallait mieux être ami avec elle plutôt qu'ennemi, à moins de subir sans cesse ses représailles.
On ne s'est jamais vraiment parlé, cependant même sans la connaître, comme je le disais, j'avais pressenti qu'elle était une vraie peste -ce qui était vrai et n'a pas été en s'arrangeant. Et, j'ai cru comprendre qu'elle non plus n'avait pas eu une bonne impression de moi. De toute façon je n'avais pas réellement fait en sorte qu'elle m'apprécie... j'avais par erreur un jour remarqué quelque chose qu'elle s'appliquait à camoufler le mieux possible. Enfin, ça n'aurait pas changé grand-chose !
Néanmoins, à force, je me suis obligée à camoufler ce que je ressentais au moment où mes sens devenaient trop aiguisés. Parce que oui on peut le dire, parfois j'entendais un peu trop bien, ou voyais un peu trop bien. J'avais alors développé une technique de préservation. Serrer les dents. Fermer les yeux à ce que je voyais. Me boucher les oreilles pour ne plus entendre ce que je ne devais pas. M'empêcher de lire sur les lèvres. Et surtout me forcer à ne pas me compromettre, feignant de ne rien avoir aperçu ou entendu lorsque ma carapace me faisait défaut –ce qui était souvent le cas.
J'ai aussi remarqué que la plupart des personnes affichaient des façades complètement différentes de la réalité, des masques, critiquaient leurs "amis" et ne leur faisaient pas vraiment confiance. Parfois je me demande si l'Homme n'a pas été créé juste pour être hypocrite et s'auto détruire, par derrière.
Enfin bref, revenons-en à Jessica. Elle et ses "amis" s'amusent depuis l'arrivé de cette "fille" à détruire mon semblant d'existence. Je vous passerais les manifestations de ce fait, de toute manière j'ai appris à les oublier dès le choc encaissé. Mais je peux vous affirmer qu'on n'imagine pas à quel point une adolescente peut être cruelle. De plus, pour ne rien arranger, et comme si ça ne suffisait pas, elles entraînent mes autres camarades à me pourrir la vie et seuls les plus fidèles ne se laissaient pas faire... autrement dit personne.
Je ne cherche pas à me placer en victime face à vous. J'ai moi aussi beaucoup de torts. Je veux juste que vous compreniez pour quelle raison la plupart du temps je suis isolée du reste, et que, quand je ne le suis pas, je m'acharne à ne faire que semblant... Pourquoi personne ne se soucis plus que ça de ma présence. Et puis surtout, pourquoi je prie à chaque instant pour qu'enfin mon calvaire s'arrête, que je trouve quelqu'un qui me comprenne enfin, ou en tout cas quelqu'un qui m'explique ce que tout ceci signifie...

Seulement, maintenant je me rends compte en réalité que tout ça n’est pas vraiment de ma faute (sans remettre la faute sur quelqu’un d’autre), mais je crois bien que tous reposent sur mon « don »…

Maintenant !!!
bah oui tout les week-ends : on est le week-end
hihihi je suis toute impatiente de voir ce que vous avez à me dire oh et puis qu'on passe aux choses sérieuses aussi ^^
et puis du coup j'en profite pour une petite information générale : suite à un conseil très avisé (merci encore ) désormais notre chère et adorable Jessica est rebaptisée Sophie. J'espère que ça convient au personnage sinon je changerais (oui d'ailleurs ça sera peut-être amené à re-re-rechanger, mes idées ne sont pas souvent fixes sur les prénoms ^^) (Du coup si vous tombez sur un Jessica qui n'a pas changer, prévenez moi )
Bonne lecture ! ^^


2 "don !"

Eh oui j'ai un don. Enfin don... je ne le qualifierais pas réellement ainsi. Si ça en avait été un à proprement parlé il serait censé me faciliter la vie, enfin je pense, et non l'inverse. Disons simplement que je suis un peu spéciale. Mais pas dans le sens que l’on pourrait croire. Celui que l'on conclue immédiatement. Je suis navrée de vous décevoir mais je n'ai pas de pouvoir surnaturel. Ça serait vraiment sympa, c'est vrai. Seulement ce n'est pas demain la veille que je me réveillerais en sachant voler, ou je ne sais quoi d'autre que les supers-héros savent si bien faire. En faite, je ne possède pas une vraie capacité, je ne suis pas extralucide ni médium. Je ne communique pas avec l’au-delà ni rien du même genre (j’aime les choses un minimum concrètes soyons claires). En réalité c'est simplement que je suis juste plus observatrice que la plupart des gens, et, que moi-même avant. Mon talent réside dans le fait de traduire les paroles et les gestes des personnes pour percer leur carapace, pour connaître leur vraie nature. Et surtout je remarque plus facilement les détails, les regards, la manière de parler, de bouger de regarder…et ainsi je découvre ce qu’ils cachent, si ils mentent, leurs sentiments, et même parfois leurs pensées. C'est assez drôle de s'en servir lorsqu'il y a beaucoup de monde et qu'on s'éloigne un peu pour se glisser dans sa petite bulle. Alors tout un spectacle théâtral se met en place. Parfois je me crois dans une pièce de Molière : la réalité saute tellement aux yeux avant même que le personnage ouvre la bouche qu'on ne comprend même pas pourquoi on permet que celui-ci prenne la parole. D'autre fois les scènes sont tout simplement ridicules, souvent elles comprennent des relations amoureuses. C'est drôle, je trouve. De véritables feuilletons en directe.
Mais revenons à nos petites affaires. C’est ainsi que je n’ai pas accordé ma confiance à Sophie, que j'ai su qu’elle n’est pas fréquentable -surtout pour moi, mais quelque chose me dit, et mes intuitions sont rarement fausses désormais, qu’elle est aussi nuisible pour d’autres (tout son entourage !). Je ne sais même pas vous dire quel est l'acte, plutôt qu'un autre, qui m'a mit la puce à l'oreille. Néanmoins il n'est pas compliqué de s'en rendre compte, si tenté qu'on regarde au bon endroit, en tout cas pas pour moi !

La plupart des gens en découvrant qu’ils ont cette "aptitude" se diront « trop bien ! » ou « la classe ! ». Moi pas. Je ne le souhaite à personne (même pas aux pires personnes que ce monde est pu abriter). Je considère plus cela comme une malédiction... Pour quelles raisons ?
Premièrement vous découvrez parfois les moindres secrets des personnes (si elles sont sincères ce qui est tout de même rare), ce qui est vraiment très gênant !!! Après tout qui n'a jamais mentis ? Un petit secret ça ne fait jamais de mal. Un "non" glissé au lieu d'un "oui". Un petit secret dissimulé par pudeur, une honte. Personne n'est totalement transparent. Enfin l'image qu'il renvoie, maintenant si, comme moi, vous démêlez le vrai du faux : si.
Deuxièmement vous vous méfiez de tout le monde. Après tout vous voyez toujours qu'il y a quelque chose de caché sous cette petite phrase. Et si vous ne la trouvez pas immédiatement, ça reste un mystère dont vous vous méfiez. C'est comme lorsque que l'on est enfant. Lorsque nous n'avons pas la connaissance d'un cadeau sous le sapin, il est inintéressant de savoir ce que c'est. Néanmoins quand il est là, sous votre nez, et que vous êtes obligé d'attendre le lendemain, il est naturel de vouloir lever le mystère. Ça peut-être un rien, comme ça peut-être quelque chose de titanesque.
Et troisièmement (même si je peux continuer à faire la liste des inconvénients ainsi longtemps) vous avez mal à la tête, mal au ventre avec cette pression exercée sur vous à longueur de journée. Et je ne parle pas des « maux de cœur » dû à ce que vous découvrez… C'est à vous ruiner la santé !
Bref, c’est une vie pénible je ne le cache pas (que j’ai peut-être mérité. Qui sait ? J’ai peut être été trop heureuse dans une vie antérieure, en tout cas je ne m’en souviens pas, hélas).C’est une vie qui vous met à bout de nerfs, qui vous referme sur vous-même (vous l’auriez compris) et vous pousse à vous interroger sans cesse sur tout.
Les seuls courts instants de répit sont, lorsque je m'occupe l'esprit autrement. Par quelque chose qui me permet de m'évader. La musique ou bien la lecture. Malgré cela j’aimerais vraiment trouver quelque chose -n’importe quoi- qui pourrait me permettre d’arrêter, même d’atténuer «mon sens de l’observation super développé » !...

Le pire dans tout ça, je crois, c'est que je ne peux me confier. Ne serait-ce qu’informer quelqu’un de ma vraie nature à moi, moi qui perçois toutes celles des autres. Je pense que ça m'aiderait à accepter tout ceci. Seulement je ne peux pas. Ce n’est pas que je refuse, mais il faut d’abord que je trouve quelqu’un d’assez honnête, gentil… en gros "parfait". Ensuite il faut que j’arrive à lui faire assez confiance car il peut très bien me prendre pour une folle, fouineuse et paranoïaque - pire que ce que presque tous pensent de moi et qui me vaut mes surnoms tels que la « sorcière », la « malade », la « psychopathe » et j’en passe. Mais d’un autre coté -il me faut être réaliste-, que peut-on penser d’une fille insociable, n’adressant la parole a personne -à quelques exceptions près? Qui lorsque vous avez la malheureuse idée de lui parler, ou lui poser une question, répond -les trois quarts du temps- à coté de la plaque, ou même à vos pensées ou questions cachées … ?
Quelque part, que puis-je faire d’autre ?
Attendre que cet avantage psychique (si on peut le qualifier ainsi) me quitte ? Je doute que cela arrive un jour, et si c’est le cas c’est vraiment mal parti pour.
Attendre que je rencontre quelqu’un qui soit comme moi ? Qui puisse être assez observateur pour me comprendre et même savoir que je ne délire pas ? Je pense que c’est perdu d’avance. Il faut pour commencer, qu’il y ait quelqu’un comme moi et surtout que je le rencontre et que je le remarque. J’ai donc perdu cet espoir là aussi !
D'ailleurs espoir est un mot que je préfère bannir... car de toute façon il ne m'amène que le malheur... après tout, il n'y aurait jamais de tristesse d'avoir perdu quelques chose si on ne l'avait pas avant !
De toute façon je crois, et personne ne m’a encore contredit, que le mieux est que je vive avec. Que je continue de fermer les yeux. Continue de marcher tout droit en espérant qu’un jour, je me cogne dans un poteau, et que ce talent parte de lui-même lorsque je me réveille, ou que je me réveille avec quelqu’un qui m’aura démasquée et acceptée, voire même que je ne me réveille pas du tout. Le problème étant que je sens les poteaux et inconsciemment je les évite.

Donc pour résumer, ma vie monotone, sinistre, solitaire et indéfinie continue telle quelle jusqu'à nouvel ordre…

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Coucou Chacha !

Bon pour le moment j'adore ton début !

Spoiler: