Le Pacte (fantasy)

Bonjour, Bonsoir !
Je rajoute ma contribution à ce forum ! (héhé je profite surtout) Voilà donc bah c'est le début de mon ptit roman. Il y a 15 pages pour le moment mais je compte vancer quand même (on se rassure). Euh sinon, que dire d'autres.....*réflexion intense*..... Ah ouais ! Tous les com' sont les bienvenues, bons, mauvais moyens fin tout ça tout ça quoi.
Voilà en tout cas la première page et puis bonne lecture !

Chapitre 1 :

Comtesse Elizabeth d’Ivoire. Comme ce titre lui semblait dérisoire. Ses parents étaient morts seulement quelques heures plus tôt et, déjà, il y avait tout ce stupide rituel auquel elle venait de participer. Elle regarda dans le lac devant lequel elle se trouvait. Son image se reflétait sur les eaux tranquilles. Ses longs cheveux d’ébène étaient noués dans un chignon, mettant en valeur son mince visage. Ses yeux verts semblaient mouchetés d’or. Ses servantes l’avaient vêtue d’une longue robe noire, « pour le deuil » avaient-elles ajouté avec un accent de chagrin dans la voix. Un deuil ! Ses parents allaient avoir une magnifique cérémonie pour l’ultime voyage alors que, d’après leur fille, ils ne le méritaient pas. Du haut de ses seize ans, la Comtesse avait déjà une attitude froide et des idées bien nettes ; et elle pensait que ses parents devraient être jetés dans une fosse commune.
- Ils ne sont pas morts, ils ont mis fin à leurs jours !, ragea-telle en se redressant. Ils voulaient être comme tout le monde et ne bénéficier d’aucun privilège ? Eh bien, pourquoi ne leur exauçons-nous pas leur souhait en annulant cette fastidieuse cérémonie ?
Devant le silence, elle se retourna vivement et fixa une servante, postée non loin de là.
- Céleste, réponds, ordonna Elizabeth.
- Je n’ai pas vraiment d’avis, Maîtresse, se hâta d’éluder la pauvre servante.
- Tu leur es toujours fidèle n’est-ce pas ? Je ne t’en veux pas, sourit la première.
Céleste le savait, la Comtesse n’était gentille qu’avec elle. Avec le reste des serviteurs du grand manoir, elle se montrait sévère. Mais après tout, elle était sa nourrice et un lien s’était formé entre les deux femmes.
Un bruit de sabot attira soudain leur attention. Déboulant du bout du sentier, un homme chevauchant un étalon d’un noir d’encre arrivait au galop et ne semblait pas vouloir ralentir. Elizabeth fronça les sourcils lorsque l’inconnu s’arrêta quand même devant elle.
- Comtesse d’Ivoire je présume ?
- Qui êtes-vous pour me parler aussi librement ? Partez de mes terres !
- Je ne suis qu’un simple messager, Comtesse. Je vous apporte une missive de mon maître, s’enhardit quand même l’inconnu.
- Cette lettre ne m’intéresse pas. Un aristocrate dont l’un des serviteurs est aussi impoli et désobéissant, ne méritant qu’une correction, ne me donne guère envie de le connaître.
- J’aurais dû revoir mon jugement sur vous, Comtesse. Vous être bien trop acariâtre pour mon maître ! Moi qui vous avais pourtant si bien présentée…
Elizabeth ouvrit la bouche de surprise. Comment osait-il ? Un serviteur bien élevé n’aurait jamais parlé ainsi. L’imbécile ! Le goujat ! Les mots lui manquaient pour définir cet être inférieur.
- De quel droit… ?! Hors de ma vue ! Si je vous revois sur mes terres, ce seront mes gardes puis les Dragons qui interviendront ! Peut-être ne savez-vous pas qui ils sont ? C’est la cavalerie ! Un corps de l’armée, qui m’appartient ! Disparaissez !
Pour clore cette discussion, la Comtesse tourna le dos. Les sourcils froncés et un tantinet énervée, elle marcha fermement vers son manoir. L’inconnu, en revanche, avait un sourire dessiné sur son visage.